Samedi 7 septembre

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Samedi 7 - 17h

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Corrida

 « La Goyesque »   

Andrés Roca Rey venant de mettre officiellement un terme à sa saison européenne à la suite d’une blessure, les arènes d’Arles ont décidé de le remplacer par Enrique Ponce pour la corrida goyesque du 7 septembre 2019.

Un choix logique, dicté par la volonté de maintenir le prestige du cartel, et d’offrir au public arlésien la possibilité de voir le maestro de Chiva, qui n’avait pas pu faire le paseo à Pâques après une grave blessure à Valence.

Fraîchement rétabli, Ponce fera son tout premier paseo dans le sud-est de la France cette année. Il a accepté pour l’occasion d’affronter un toro de l’élevage Adolfo Martin. Un défi rare pour une figura de sa trempe, qui plus est dans une arène de première catégorie.

Pour des raisons indépendantes de ce changement de matador, le toro de Zalduendo initialement prévu ne pourra être combattu. Il est remplacé par un exemplaire de Juan Pedro Domecq.

Clip Video

" Despedida Juan Bautista " La Goyesque d'Arles 2019

Samedi 7 septembre - 17H

ENRIQUE PONCE

ADOLFO

MARTIN

NUNEZ DEL

CUVILLO

JUAN PEDRO

DOMECQ

DESPEDIDA

JUAN BAUTISTA

LA QUINTA

JANDILLA

DOMINGO

HERNANDEZ

GOYESQUE 2019

Chaque année depuis 2005, des artistes sont sollicités pour donner une tonalité particulière à la Corrida Goyesque d’Arles, le plus grand événement de la Feria du Riz et un double événement cette année avec la Despedida de Juan Bautista;


En souhaitant cette année rendre hommage à Vincent van Gogh, ce n’est pas seulement une icône internationale qui est convoquée, mais aussi une figure emblématique d’Arles.


À partir de ce vœu, l’Empresa et Juan Bautista ont choisi de confier ce projet à la Fondation Vincent van Gogh Arles, institution arlésienne et lieu de dialogue entre le peintre néerlandais et à la création contemporaine.


Plus que son œuvre, c’est son image populaire qui a intéressé la Fondation pour développer le concept des affiches et du décor de l’amphithéâtre.


L’affiche de la Feria du Riz met en scène une chaise provençale, un champ de blé extrait d’un tableau de Van Gogh, une veste de costume de lumières de Juan Bautista et le médium photographique avec la participation de François Halard.
Cette composition s’inspire des tableaux peints en 1888 La chaise de Gauguin et La chaise de Vincent, portraits symboliques où le décor et les objets associés à la chaise donnent des indices sur la personnalité des deux peintres.


Pour l’anecdote, en s’installant dans « la maison jaune », Van Gogh acheta une douzaine de chaises dépareillées pour accueillir ses amis artistes dans son « Atelier du Midi » de la place Lamartine, chaque chaise personnifiant l’un d’eux grâce aux objets qui l’accompagnent. Ce projet d’atelier ne verra jamais le jour, mais la symbolique de la chaise restera, notamment grâce à David Hockney et sa Chaise de Van Gogh en 1988.

L’affiche de la Goyesque reprend la même composition, mais introduit, grâce à un extrait du tableau Les tournesols (1888), les sujets qui feront de son passage à Arles la période la plus marquante de son œuvre : la lumière provençale, la couleur, l’empâtement de la peinture, appelé aujourd’hui « la touche Van Gogh, la haute note jaune des blés, des tournesols, du soleil ou des étoiles…
Cette affiche laisse entrevoir les motifs qui décoreront la piste et les tribunes des Arènes où joueront ensemble le soleil et les tournesols mêlant empâtement de la peinture dense et consistant et coups de pinceaux légers et rapides et évoquant les cycles de la vie, à l’instar du rythme de la corrida.

Muriel TOMAO - Mezzo Soprano

Après des études au CNIPAL de Marseille, elle obtient en 1996 un DEM au Conservatoire de Nice et le 1er prix au concours de Béziers.
Elle débute ainsi très jeune à l’Opéra de Marseille dans les rôles de Zerlina (Don Juan), Tebaldo (Don Carlo), Wanda (La Grande Duchesse de Gérolstein) ...


Elle part alors en Italie où elle va remporter le concours AS.LI.CO et pendant deux ans, connaître la vie de troupe où elle s’illustrera dans des rôles comme Zerlina (Don Giovanni), Pamina (La flûte enchantée), Lauretta (Gianni Schicchi), Solveig (Peer Gynt), Giulia et Mme de Bulow (Madame sans gêne) auprès de Mireille Freni ...
De retour en France, elle est engagée sur les scènes de Toulouse, Vichy, Marseille, St-Etienne, Metz, Avignon, Massy… et plus récemment au Festival de Macerata en Italie, en coproduction avec le Sultanat d’Oman qui l’invite à chanter le rôle d’Annina dans la célèbre «Traviata» de Josef Svoboda.


Elle perfectionne sa technique vocale auprès de Lionel Sarrazin.
Muriel Tomao aborde avec autant d’intérêt et de curiosité tous les styles, de l’oratorio à la musique contemporaine, en passant par le théâtre musical.

Elle se produira pour la deuxième fois lors de La Goyesque 2019.

15 ans de Goyesque d'Arles

Domingo Zapata, 2018

En favorisant l’osmose au plus haut niveau entre l’élite du toreo, des beaux arts, du chant lyrique et de la musique, la Goyesque d’Arles est devenue un événement de dimension mondiale. Les plus grands artistes ont scénographié l’amphithéâtre : Christian Lacroix, Lucien Clergue, Claude Viallat, Rudy Ricciotti, Marie Hugo, Loren, Jean-paul Chambas, Formica, Ena Swansea, le torero Luis Francisco Espla, Hervé Di Rosa et l’artiste peintre Domingo Zapata.